Les aventure de Shah

Mon nom est Shah. Je suis un superbe mâle à poils noir. Ma robe est douce et soyeuse parce que ma maman prend grands soins de moi. J’ai trois mois et demi et je vis dans une immense maison de 2 étages avec ma maman et mes deux humains.

Je descends d’une longue lignée de chats de ferme. Mon illustre mère est née  derrière une botte de foin dans le grenier de la laiterie. Elle était condamnée à mort, elle et ses frères, parce que les humains de la ferme trouvaient qu’ils y avaient trop de chats! Quelle idée ridicule! Toujours est-il que mes humains l’on recueillit alors qu’elle avait à peine deux semaines. Ils lui ont appris à manger du solide, à boire sans tétine et à se tenir propre. Pas mal pour des humains!

Ma mère se nomme Gaïa, c’est le nom d’une déesse et ça lui va très bien. Elle est taby grise et noire. Elle est assez petite comme toute sa lignée mais quelle énergie et quelle adresse. À se jour, elle n’a rien brisé dans la maison!

Il y a aussi mon aïeul Lestat! Un magnifique ténor noir au visage écrasé et au corps trapu. Il est né sur la ferme lui aussi. Mais il était malade des poumons. Alors mon humain l’a recueilli et élevé. Il est resté petit longtemps. Il revenait toujours très fatigué de ses escapades et souvent blessé parce qu’il ne faisait pas le poids. Puis il a apprit à se défendre et il est devenu le caïd du rang.

Ma mère à un faible pour le mâle humain de la maison. Quand il se couche après s’être lavé, elle perd toute dignité et lui lèche le visage, les aisselles et le torse! Je trouvais ça scandaleux jusqu’au jour ou j’ai essayé sa barbe! Quel bonheur! J’en frémis jusqu’à la queue!

Je ne sors pas encore, je suis trop jeune, mais déjà, je tombe en mode chasse quand je regarde les oiseaux par la fenêtre du salon. Je suis précoce.

J’ai failli mourir à la naissance et ma maman aussi. Il faut savoir que maman est toute petite comme tout les membres de la famille. Alors quand je me suis présentai, je n’arrivais pas à sortir. Ça a commencé un jeudi. Maman a senti son ventre se presser comme un citron. Ca lui faisait mal et elle ne comprenait pas se qui se passait, alors elle s’est réfugié sur ses humains pour qu’il la rassure. Ils lui ont massé le ventre et ça l’a soulagé un peu. Moi, je pouvais sentir leurs mains me pousser dessus à travers maman. Mais je ne suis pas sortie ce soir là et le ventre de maman a arrêté de se presser comme un citron.

Plus tard, dans la nuit il a recommencé et tout le liquide dans lequel mes frères et moi étions, s’est écoulé sur le lit de mes humains. Puis plus rien. Il s’est passé toute une journée où je suis resté coincé comme ça dans le ventre de maman. Moi, je voulais bien sortir mais je mis suis mal pris. J’ai passé le derrière d’abord et j’ai fais comme un bouchon! Il m’a fallut plus de temps pour sortir même que l’humain m’a aidé un peu. Maman a eu très mal! Mais c’était un tel soulagement pour elle de me voir enfin! C’est seulement dommage pour mes frères. Ils n’ont pas eu ma chance! Maman ne voulait pas qu’on les lui enlève. L’humaine a été très douce et maman ne s’est aperçu de rien. Je l’ai maintenant toute pour moi ma maman! Et je l’aime beaucoup!

 Il y a plusieurs façons de dormir. On peut choisir différente position selon leur du jour, la texture du meuble que l’on occupe ou son niveau de fatigue. J’ai mes petites habitudes. Par exemple, le matin, vers cinq heures

Mes jeux préférés sont, la course, la course et la course avec ou sans maman. Il y a également le saut en hauteur entre les pattes de la table ou les barreaux du tabouret. Je suis très doué. J’aime bien le hockey avec les graines qui traînent et le déchiquetage de sac de plastique. A ces jeux, c’est toujours moi qui gagne, sauf, bien sûr, quand un mur se dresse furtivement sur mon chemin!

Hier, avec maman, j’ai découvert un nouveau jeu. Il s’agit d’entrer dans une grande boite de carton et d’en sortir chacun notre tour. J’aime beaucoup entrer mes dents dans le carton. Je peux ainsi traîner la boite sur plusieurs centimètres!